Amiral Admin
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| Sujet: Glossaire de la piraterie Jeu 30 Sep - 13:32 | |
| Glossaire de la piraterie N'hésitez pas à piocher dans ses sources d'informations pour fournir vos posts de détails marins. Le lexique de la piraterie- Spoiler:
Agrès Matériels servant à effectuer des manœuvres de force sur un navire.
Amirauté En France comme en Angleterre, l'amirauté est le commandement supérieur de la marine. C'est aussi le nom que l'on donne aux bureaux qui représentent l'amirauté dans les ports de guerre des colonies. Par exemple, il y avait une amirauté à Québec, une autre à Louisbourg, mais les deux dépendaient de l'amirauté de Paris.
Armateur Personne qui paie pour l'armement d'un navire.
Armement On entend par « armement », bien sûr, les multiples armes et munitions nécessaires à rendre un navire propre au combat, mais aussi les « munitions de bouche », c'est-à-dire la nourriture et les vivres pour l'équipage. L'armement est payé par un ou des armateurs.
Bâbord Le côté gauche d'un navire.
Bâtiment Nom générique pour désigner tout type d'embarcation.
Boulet ramé Projectile pouvant être tiré par des canons, et ayant la forme de deux demi sphères reliées entre elles par une barre d'acier. Lorsque projeté, le boulet ramé tournoie et peut endommager les voiles et la mâture d'un navire.
Branle Ancien nom désignant un hamac.
Brigantin Type de voilier à deux mâts, avec voiles carrées, sauf pour une voile aurique au mât arrière.
Congrès américain Corps législatif des États-Unis d'Amérique, le gouvernement.
Conseil souverain Sous le régime français, ce conseil joue le rôle d'un tribunal d'appel et s'occupe d'administration.
Corroborer Donner appui, confirmer des faits ou des opinions.
Corsaire Désigne l'homme ou le navire qui pratique la course, c'est-à-dire qui chasse, en temps de conflit, les navires d'un État ennemi. À ses risques et pour son profit, le corsaire pourchasse et prends les navires de guerre et les bâtiments de commerce des pays rivaux. Il agit légalement, puisqu'il est sous la caution et l'autorisation de son propre État.
Coup de semonce Coup de canon qui donne l'ordre à un navire de s'arrêter et de montrer ses couleurs.
Déprédation Vol ou pillage accompagné de dégâts.
Disette Manque d'une chose essentielle, comme le manque de vivres.
Écoutille Ouverture rectangulaire pratiquée dans le pont d'un navire et qui permet l'accès aux étages inférieurs.
Espingole Ancien fusil à canon court et évasé.
Flibustier Précisément, le terme désigne un pirate qui, aux XVIIe et XVIIIe siècles, s'attaquait aux navires et aux possessions espagnoles dans les Antilles. Mais, au XVIIIe siècle, le terme était souvent utilisé pour désigner toute personne engagée dans des activités corsaires. Par exemple, certains marins canadiens se disent flibustiers, bien qu'ils soient corsaires en réalité. Compliqués, ces termes? Un peu, d'autant que la population des XVIIe et XVIIIe siècles confond souvent les corsaires, les pirates et les flibustiers!
Frégate Bâtiment de guerre moins lourd et plus rapide que le vaisseau.
Goélette Type de voilier à deux mâts, dont le mât arrière est plus grand ou d'égale hauteur au mat avant et généralement muni de voiles auriques.
Gouverneur Titre ayant désigné au Canada, un dirigeant du pays. Sous le régime français, le gouverneur est responsable de l'armée et de la défense du territoire. Il partage son pouvoir avec l'intendant. Sous le régime anglais, le gouverneur est représentant du souverain anglais dans la colonie.
Greffe Bureau où l'on conserve tous les papiers relatifs aux procédures légales.
Greffier Officier public préposé au greffe.
Hardes Ensemble des effets personnels (vêtements, possessions, etc.) qu'une personne porte avec elle.
Intendant Titre ayant désigné au Canada, un dirigeant du pays sous le régime français. L'intendant administre le budget, il contrôle les dépenses, même militaires, et il réglemente le commerce. Il est en plus responsable des affaires de justice et de police.
Larcin Petit vol commis furtivement et sans violence.
Lest Poids que l'on charge sur un navire pour en assurer la stabilité.
Louvoyer Naviguer en zigzag, prendre des détours pour atteindre un but.
Manne Nourriture, don ou avantage inespéré.
Mitraille Balles de fonte que l'on utilisait comme projectile tiré par un canon.
Mousquet Ancienne arme à feu, longue et assez lourde, qui était fixée au sol sur une fourche.
Plunterage Expression qui désigne l'action de prendre, lors d'un pillage, les effets de la personne correspondant à son rang sur l'autre navire. Par exemple, lors d'un abordage, le médecin du navire qui attaque peut prendre les effets du médecin à bord du navire attaqué et ainsi de suite.
Pirate Désigne l'homme ou le navire qui pratique la piraterie, c'est-à-dire qui chasse les navires de n'importe quel État pour les prendre à son profit personnel. La piraterie a de toujours été un acte illégal et est très durement réprimé. En effet, les pirates qui se faisaient arrêter étaient la plupart du temps exécutés.
Prééminence Ce qui détient le premier rang, la supériorité.
Purge Évacuation des selles sous l'effet d'un purgatif.
Rade Bassin naturel dans lequel les navires peuvent s'ancrer.
Sabord Ouverture percée dans la coque d'un navire pour le passage de la bouche d'un canon.
Scorbut Maladie, due à une carence en vitamine C, qui se caractérise par des hémorragies, souvent buccales. Le scorbut était une maladie très fréquente sur les navires jusqu'au XVIIIe siècle.
Sloop Type de navire à un mât gréé avec une voile aurique.
Terre-Neuvier Navire de pêche français venant faire la pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve.
Tribord Le côté droit d'un navire.
Tromblon Arme à feu portative, munie d'un canon évasé pouvant tirer plusieurs balles.
Vaisseau Ancien navire de guerre à voile plus lourd et moins rapide que la frégate.
Wampum Mot d'origine algonquine qui désigne un collier ou une ceinture faite de petites billes tressées. Les wampums étaient échangés entre deux parties lors de la signature d'un traité, d'un mariage ou pour souligner tout autre événement important. Le quotidien du pirateLe drapeau pirate ou Jolly Roger- Spoiler:
Le Jolly Roger est le nom donné au pavillon pirate à tête de mort et os croisés sur un fond noir.
1. Origine [1], [2] Qu'ils soient pirates ou non, les marins ont toujours communiqué à l'aide de morceaux d'étoffe. Pour le corsaire Jean Bart, en 1694, une flamme écarlate au grand mât donne l'ordre de cannoner, tandis qu'un carré bleu au mât d'artimon signifie "abordage". [2]
Le premier pavillon noir décrit fut celui du capitaine français Emmanuel Wynne vers 1700 qui attaque le navire de ligne HMS Poole, au large de Santiago de Cuba.
Le crâne et les tibias ne sont pas de son invention, symbole de la mort ils étés déjà utilisés par quelques marines européennes depuis le XVe siècle, bien avant que les pirates ne l'adoptent. Les Vikings arboraient un drapeau orné de deux corbeaux noirs du dieu Odin. Les pirates hissaient leur pavillon noir avant de passer à l'attaque, pour terroriser l'adversaire. Cette manoeuvre pouvait suffir à elle seule pour décourager les navires marchant qui préféraient se rendre sans combattre. Si ce dernier refusait de s'arrêter, les pirates envoyaient un drapeau rouge sang pour signaler à l'adversaire que personne ne serait épargné. Cette dernière couleur signifiant alors : "la mort pour tous", "pas de quartier"...
Parfois, par ruse, il ils hissaient le pavillon rouge au dernier moment alors que le navire se rendait, pour satisfaire leur insaciable cruauté. Une autre ruse consistait à d'abord hisser le pavillon d'un pays neutre, ou celui du même pays que le navire, puis de déclencher la surprise et l'effroi en hissant le pavillon noir une fois le navire approché...
Ces pavillons étaient parfois blancs sur fond rouge, vert, et plus fréquemment noir, d'où leur appellation.
Confectionnés de grosse toile par le voilier du bord, les motifs en étaient assez simplistes : crânes et os, boulets de canons, sabres, sabliers rappelant à l'adversaire s'il était besoin que son temps était compté, l'essentiel étant de provoque l'épouvante au sein de l'équipage du navire convoité.
L'expression "Jolly Roger" apparait pour la première fois en 1724 dans le livre Histoire Général des Pirates attribué à un Captain Johnson que certains supposent être un pseudonyme pour Daniel Defoë.
Le nom des pavillons de pirates "Jolly Roger" semble être d'origine française. Certains historiens pensent que les boucaniers et pirates français de la mer des Caraïbes, employaient "joli rouge" (avec le "e" de "rouge" accentué) à l'approche du pavillon rouge des flibustiers anglais. Le passage de la langue française à l'anglais, aurait déformé sa prononciation en "Jolly Roger", conservé depuis lors pour désigner le pavillon pirate. Il n'y a malheureusement aucune source d'époque qui atteste l'emploi de l'expression "joli rouge" par des marins francophones. Plusieurs historiens anglais préfèrent une explication basée sur l'utilisation du surnom "Old Roger" pour parler du diable. Glossaire de la marineContrebandier, pirate, boucanier, corsaire Lexique maritime | |
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